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Décembre 2022 : L'(in)sécurité linguistique, la sensibilisation continue !

Depuis 2019, le comité sécurité linguistique du CJFCB a à cœur de sensibiliser le corps enseignant, les parents ainsi que l’ensemble de la communauté francophone aux enjeux liés à l’(in)sécurité linguistique vécue par les jeunes. Cette année encore, les membres mettent en place différentes actions pour toucher le plus grand nombre de personnes au sein de la communauté.

Les initiatives depuis septembre 2022

En plus d’avoir fait de la promotion dans les écoles du CSF, le comité a eu la chance de participer à toute une fin de semaine de formation avec la Docteure en sociolinguistique de l’Université d’Ottawa Suzanne Robillard. Les 9 membres du comité ont donné au total 4 ateliers entre octobre et décembre au sein de la communauté francophone.
Iels ont également participé "À la défense de l’accent francophone en C.-B.", un dossier réalisé et publié par Radio-Canada début décembre.


William Robertson, membre fondateur du comité et maintenant coordonnateur du projet au sein du Conseil jeunesse répond ce mois-ci à plusieurs questions pour en savoir plus sur le comité sécurité linguistique.

Quel est le rôle du comité et plus globalement quel est l’enjeu de la sécurité linguistique ? "Le but du comité, dans un premier temps, est de sensibiliser la communauté aux enjeux de la sécurité linguistique, promouvoir le dialogue et la réflexion sur cet enjeu. Plus largement, il est important d’outiller les jeunes pour renforcer leur confiance dans leur usage du français et valoriser la pluralité culturelle et linguistique de notre communauté."

Qui compose le comité cette année ? "Le comité est composé de 9 jeunes engagé.e.s. 3 membres fondateurs et fondatrices, dont Cloé Robert, Emily Deering, Geneviève Poitras et 6 nouvelles membres qui sont Brianna Dyck, Madeleine Mowat, Willa Patterson, Katie Pinter, Anastasia Trudel et Charlotte Moreau."

Quelles sont les actions qui sont ou vont être menées les prochains mois ? "Nous envisageons de lancer une campagne de sensibilisation et de continuer aussi à offrir des ateliers en ligne et en présentiel à la communauté francophone en C.-B.."

Comment peut-on être un.e “allié.e” de ce comité ? "On peut être un.e allié.e en étant à l’écoute des jeunes. D'une manière générale, il faut apprendre à offrir aux jeunes un environnement où iels se sentent confortables et valorisé.e.s dans leur façon unique de parler leur français. Et surtout, célébrer l’individualité langagière des jeunes en situation minoritaire !"